On est Vivant | Subaru & Lylin

Subaru n’avait aucunement envie de rentrer à la maison, il décida donc de ne pas le faire. Il aurait bien voulue avoir Ayato avec lui, ne serait-ce pour un minimum l’occupé. C’était ainsi, il s’ennuyé. A nouveau. Il avait tant l’habitude d’être entouré de personnes, plus ou moins ridicule, que dans sa solitude, il ne sait que très peu quoi faire. Il marchait simplement, et voyait à l’horizon des ruines s’élevaient. Il alla par là bas. Il avait toujours était intéressé par ses ruines, se demandant bien pourquoi ce lieu était devenu ainsi.

Le lieu entier montrait une atmosphère froide. Comme s’il relâchait une masse de sentiments  maintenant qu’il y avait quelqu’un. Des mémoires se trouvaient ici, il le sentait clairement. C’était comme une marche dans la vie de quelqu’un d’autre. Il se sentait mal, intrusion dans le monde privé. M’enfin. Qui que ce soit ici devait être mort alors il ne s’y inquiétait pas. Il n’avait rien contre les morts, il savait bien qu’il y en avait plus que des vivants. Il préférait simplement que les morts soit morts ; et qu’il ne soit pas confronter avec leur souvenir, merci.

Il pensait à cela quand il sentit soudainement une main sur son épaule. Il sursauta immédiatement, se retournant en tirant son épée. Ce qu’il vit n’était certainement pas mort. Il rebaissa son épée vite en disant :

« Je m’excuse. Tu m'avais fait sursauter, idiote»

Le soleil descendait sur les montagnes noires. Découpées dans l'azur, elles donnaient l'impression de sortir d'un comte de fée, ou plutôt d'un cauchemar... Sous ma forme d'aigle, les couleurs étaient amplifiées et rendaient ce paysage magnifique. J'avais fait tous mes devoirs et obligations mais il me restait encore une petite chose à faire, qui relevait plus du domaine du plaisir et de la joie que de celui du calvaire.
Comme à son habitude, Subaru devait être caché non loin des ruines. Et ce fut le premier endroit que je visitais.
Bingo! Il était bien là! Je descendis pour me poser sur une branche puis reprenais ma forme humaine le plus silencieusement possible. Il contemplait les ruines, les yeux empreints de nostalgie. Les miens brillaient d'une lueur espiègle. Je m'approchais doucement dans son dos et posais une main sur son épaule.
Il sursauta, se retourna et pointa son épée sous ma gorge:
-Je m'excuse. Tu m'avais fait sursauter, idiote me dit-il en rangeant son arme.
-Excuses acceptées!, l'ancêtre. lui repondis-je avec désinvolture et défi, J'aurai adoré être embauchée par ton épée mais tu vois j'ai d'autres projets en tête et celui-ci n'en fait pas partie malheureusement!
Un sourire amical m'illumina. J'étais vraiment heureuse de le revoir.

Bien sur qu'il connaissait cette personne, clairement pas un mort. C'était Lylin, une Hagraven et s'il ose le dire, une amie qui lui tient à coeur. Par moment ses idioties lui manquaient au château mais il ne pouvait pas la mener la bas. Il comprenait toujours pas pourquoi elle insistait de l'appeler l'ancêtre. Leur différence d'age est plutôt minime. Il lui dit alors:

"Quel dommage; mais certainement tes occupations ne pourraient pas être si importants, que tu n'ai pas le temps pour être embauché? Ce serait tout de même malheureux de rater cela" Il rangea son arme calmement, mettant les mains dans les poches. Il ajouta:

"Que fait tu ici?"

Quel dommage; mais certainement tes occupations ne pourraient pas être si importants, que tu n'ai pas le temps pour être embauché? Ce serait tout de même malheureux de rater cela.
Sa plaisanterie me fit rire d'un petit rire de grelot. Il continua:
Que fait tu ici?
La question était simple mais la réponse ne l'était pas du tout, du moins en théorie. Disons que je voulais le voir, mais en même temps je savais que ce n'était pas très prudent car la nuit, il était très difficile pour moi de m'orienter sous mes formes animales comme humaine. Et puis j'avais envie de l'entendre, de rire avec lui encore une fois et m'amuser à faire des bêtises, enfreindre les règles et les interdis. Je voulais l'écouter de nouveau lorsqu'il m'appelait pas ce surnom stupide qu'il était le seul à pouvoir m'attribuer. C'était mon meilleur ami, je voulais même juste ressentir sa présence et lui parler de mes problèmes mais je ne pouvais pas, il ne fallait pas que je gâche sa bonne humeur. Alors je lui répondis, tout sourire:
-Je suis venue prendre des nouvelles de mon ami. Il me semble que ce n'est pas encore puni par la loi, ça.
Je m'assis sur une pierre à moitié écroulée, les jambes en tailleur.

Subaru s’asseya à coté d’elle. Il était plutôt ravi d’être tombé sur elle. Autant qu’il ne voulait pas rentrer à la maison, et s’ennuyer en buvant des tasses de thés, tant il avait envie de la voir. Etant de races différentes, et pour lui, de sang royale, ne fessait que très peu pour encourager de telle relations. D’un coté, il l’aimait ainsi ; braver les interdits, avoir des secrets. D’un autre coté, cela l’énervé qu’il ne pouvait pas l’amener au château comme bon lui semblait. Il tourna la tête sur le coté pour dire à Lylin :

« Tu oublis une chose Lylin. Je suis la loi ; du moins des Léviathans » Il leva le regard vers le ciel, vers le soleil qui commençait à faiblir. Puis il frappa d’une motion amical le genoux de son ami en disant :

« Bien, des nouvelles. Je t’écoute »

*Tu parles, t'es pas ma loi à moi* pensa-t-elle en souriant intérieurement.
-Des nouvelles? Et bien... tout va bien chez moi... Et toi?
J'avais gardé les yeux au sol en débitant ça. Je suis incapable de mentir les yeux dans les yeux. Ça pourrait être une qualité quelques fois mais poir d'autres c'est vraiment embêtant, surtout quand celui à qui vous mentez vous connaît depuis longtemps.
Je camouflais alors mon mal aise par un sourire éclatant que j'offrais à mon ami.
Cette gêne venait plus du fait que je n'arrivais pas à mentir que du fait que ce que je voulais lui cacher ne le concernait pas du tout et était très personnel.
Nerveuse, je me mis à triturer l'herbe et l'arracher de temps en temps comme font les enfants quand ils s'ennuient, sauf que là c'est pas de l'ennui. Ah, non! Je ne m'ennuyais jamais avec Subaru, jamais, c'était impossible! Il était beaucoup trop... j'avais même pas d'adjectif pour le décrire .

Il est clair que Subaru n’avait jamais était le meilleur pour déchiffrer les sentiments, mais il connaissait son ami suffisamment bien pour lire les siens. D’ailleurs, il serait réellement idiot s’il serait incapable de comprendre son langage de corps à ce moment là. Elle lui cachait quelque chose. Cela en soit, était possiblement normal ; des secrets l’on en a tous ; et d’un coté, cela lui fessait de la peine. Non pas le fait qu’elle en ai, mais qu’elle se sente incapable de lui dire. Ils avaient étaient amis depuis trop longtemps pour cela. Il s’approcha un peu d’elle en disant :

« Lyl. Ose même pas me montrer ce faux sourire, tu sais que je le déteste » Il prit son menton dans deux doigts pour tourner son regard vers lui. Il ajouta plus doucement :

« Je sais pas ce que tu cache l’idiote ; mais depuis le temps tu devrais savoir que tu peux me faire confiance »

-Lyl. Ose même pas me montrer ce faux sourire, tu sais que je le déteste
Il prit mon menton entre ses deux doigts pour tourner mon regard vers lui. Il ajouta plus doucement : -Je sais pas ce que tu cache l’idiote ; mais depuis le temps tu devrais savoir que tu peux me faire confiance

Plus par gêne que par méchanceté, je dégageais mon visage de sa main. Subaru avait le don de me mettre des papillons dans le ventre quand il faisait ça. Les yeux de nouveau braqués au sol, je fus soulagée que la nuit soit en train de tomber, ainsi il ne pouvait pas voir mes joues écarlates. Reprenant mon sérieux, je plongeais mon regard dans le sien avec insistance.
-Ça c'est passé il y a trois jours... , je fis une pause le temps de souffler. Il avait entièrement raison. Je ne voyais pas pourquoi je ne pouvais pas lui dire. Nous nous connaissions suffisamment pour avoir une confiance aveugle dans l'autre. C'était stupide de vouloir lui cacher.
... j'ai reçu une lettre de ma mère... où elle me disait que mon père était mort.
Je ne savais pas quoi faire. Cela faisait tellement longtemps que je ne les avais pas revu, que je craignais dene pas pouvoir les regarder en face ou même les reconnaître. J'avais besoin de conseils, d'une présence rassurante qui m'aiderai à trancher entre aller les voir et les ignorer.
Une larme dissidente roula sur ma joue sans que je ne lui ai donné l'autorisation de tomber.

Silencieux, Subaru mit un bras autour de mes épaules et me tira ainsi doucement à lui ; me laissant poser ma tête contre son torse alors que lui mettait sa tête sur la mienne. Je me laissait faire. Son contact était apaisant mais encore une fois les papillons virevoltèrent dans mon estomac et je virai rouge tomate.
-Tu as le droit de pleurer Lyl, ou de me taper si tu veux.
Subaru n'avait jamais été très doué pour consoler les gens mais bizarrement avec moi ça marchait. Je ne pleura pas, ni ne le tapa. Je me contenta de rester là sans bouger, à écouter nos respirations et à sentir, le torse de son ami se soulever et s'abaisser à un rythme régulier, calmement sous sa tête.
Je resta là pendant dix bonnes minutes à regarder le voile sombre de la nuit descendre sur l'horizon. Puis sans changer de position, je lui demandais:
-A ton avis qu'est qu'il faut que je fasse?

C’était une très bonne question. Subaru ne pouvait pas le savoir, il pouvait très difficilement juger une telle chose. Il avait ses deux parents lui, il avait tous ses frères. Jamais n’avait-il connus la mort dans la famille ; seulement de la vielle grand-mère, mais à son âge ce n’était pas étonnant. Subaru passa son pouce doucement sur l’épaule de son amie, alors que son autre main se leva doucement pour se poser sur sa tête, caressant les cheveux noirs qui s’y trouvaient. C’était si facile avec Lylin, le contact. Si facile d’être proche et confortable. Il leva les yeux vers le ciel, murmurant :

« Je sais pas grand-chose, Lyl. Ce n’est pas quelque chose avec lequel je suis familier » Il fit une courte pause, laissant le vent et les souvenirs lui murmurer la vérité. Il ajouta finalement :

« Mais je pense que tu devrais aller voir ta mère. En se moment, tu dois être la seule personne qui lui reste »

-La seule personne qui lui reste? ... répétais-je pensive.
L'image de mon beau-père s'imposa dans mon esprit. Elle n'était pas toute seule. Et puis j'avais quelques raisons pour ne pas être totalement du même avis que Subaru. Elle m'avait quand même rejetée dès mon premier souffle pour son plaisir personnel de vivre comme si elle avait encore vingt ans! Elle ne me voulait pas, elle ne m'avait jamais désirée. J'avais toujours été un poids mort pour elle et se débarrasser de moi en me laissant à mon père était la chose la plus utile qu'elle ai fait pour y parvenir.
Par ailleurs, ce n'était pas pour rien que j'avais rompu tout contact! Je n'avais aucune envie de la revoir mais d'un autre côté je voulais dire au revoir à mon père, une dernière fois.
Je me dégagais demon ami et me dirigeais vers les ruines. Je ne savais même plus quoi ou comment penser. Il faut dire que les histoires de famille c'est pas trop mon truc.
-Non... Je peux pas lui pardonner...
Elle nous avait fait souffrir lui et moi ; et maintenant qu'il était mort je ne voulais plus rien avoir à faire avec elle.

Subaru la regardait faire. Elle était tourmentée entre plusieurs affaires ; et aucun des cotés qu’il voyait il pouvait comprendre. Il pouvait seulement être là, la regarder se casser, et récupérer les morceaux du sol. Surement il ne pourrait pas aligner les bouts et les coller ensemble ; mais il pouvait les garder dans sa poche jusqu'à ce qu’elle puisse les réparer elle-même. Il la laissa juste faire parce qu’il ne pouvait pas le comprendre. Il la regardait juste puis finalement il ajouta :

« Bien alors, va pas la voir. Reste avec moi. Dieu sait que je suis mieux qu’elle » Il dit cela bien sur pour l’amusé. Qu’elle arrête au moins de pleurer. Puis il ajouta :

« Mais Lyl, c’est ton père. Ne voudrais-tu pas aller lui dire au revoir ? »

Bien alors, va pas la voir. Reste avec moi. Dieu sait que je suis mieux qu’elle.Mais Lyl, c’est ton père. Ne voudrais-tu pas aller lui dire au revoir ?
Sa plaisanterie me fit sourire mais mes larmes ne s'arrêtèrent pas pour autant. Elles étaient fines et salées, elles laissaient mes yeux légèrement rouges et gonflés mais elles ne s'arrêtaient pas de tomber.
Bien sûr, j'avais envie de revoir mon père mais je ne pouvais pas savoir où il était gardé sans passer par l'intermédiaire de ma mère. Ce dilemme était mien et même si je ne pouvais le résoudre seule, je décidais tout de même de tenir mon ami en dehors de mes problèmes. Je ne voulais pas gâcher son bonheur seulement parce que j'avais des problèmes familiaux. Alors juste avant de me transformer en aigle, je lui dis d'une voix qui semblait calme, posée, même amusée:
-Bien évidemment je devrais choisir de rester avec toi Ô grand apollon! Mais ça va je peux gérer ça toute seule, pas la peine de t'emcombrer de ces histoires futiles.
Je lui souris, d'un sourire qu'il pouvait seulement entre apercevoir dans la nuit, et me transformais dans un mouvement d'aile et de plume.
Encore un mensonge... Si seulement je pouvais arrêter d'en dire à mon meilleur ami...

Subaru regardait l’aigle magnifique se poser devant lui. Il voulait bien pouvoir se transformer ainsi aussi. Il serait un loup, ou un cerf. C’était l’un de ses rêves, de pouvoir se transformer et partir dans l’inconnue. Il ne le pouvait pas, c’est ce qui est bien dommage. Il tendit un peu son bras en disant gentiment :

« Vient ici » Il attendit qu’elle veuille bien s’approcher de lui. Puis il passa la main doucement sur les plumes de son dos. La sensation était calme sous ses doigts et le rassuré d’un coté qu’il ne pouvait pas expliquer. Il dit d’un ton légèrement amusé :

« Dit moi, l’idiote. Tu n’a tout de même pas l’intention de me quitter, de t’envoler ? » Elle le pouvait bien sur, sans trop de problèmes. D’un coté il espérait bien qu’elle allait rester. Si elle partait, il allait devoir rentrer à la maison.

Je me posais devant lui, le dévisageant encore une fois. Il tendit légèrement le bras:
-Vient ici. me demanda-t-il gentiment. Comme attirée par un aimant, je me rapprochais de lui.
Puis il caressa doucement les plume de mon dos. Je le laissais faire, envahie par cette sensation de papillon dans l'estomac. C'était fascinant de le voir comme ça, à moitié perdu dans ses pensées.
Puis, sur le ton de la plaisanterie:
-Dit moi, l’idiote. Tu n’a tout de même pas l’intention de me quitter, de t’envoler ?
Si les aigles pouvaient pleurer, je serai une fontaine en ce moment. Sa voix cachait mal son désire que je reste. Je ne pouvais pas le laisser en plan comme ça, alors qu'il m'avait écouté, conseillé et consolé. Ce n'était pas honorable de ma part de m'envoler au loin.
Alors, je repris ma forme originelle, m'assis à côté de lui, posais ma tête sur son épaule et fermais les yeux.
-Okay... Je reste avec toi...

Subaru souria en coin un moment et il la laissa poser sa tête. Il recula un peu sur ses bras, ainsi trainant Lylin avec lui. C'était calme. Il entendait encore les murmures des lieux; sentait encore les memoires l'envahirent en plus des siens; mais c'était calme tout de même. Ce n'était pas souvent réellement calme, mais là ça l'était. Il lacha un soupire parfaitement satisfait. Il repensait tout de même à la situation tragique de son amie, et le calme partit avec cela. Il ne savait pas réellement comment il réagirait, s'il apprenait de la mort de son père. Il passa à nouveau un bras derrière les épaules de Lyl et lui dit:

"Pour ton père. Si tu veux, je viendrais avec toi. Demain"

Subaru recula légèrement dans une position semis assise. Je suivis le mouvement, toujours bien calée sur son épaule. Le calme environnant était apaisant. Ma famille sortit momentanément de ma tête et je laissais peu à peu la fatigue s'insinuer en moi. Mes muscles se détendirent un à un et je fini par fermer les yeux de sommeil.
La voix de mon ami me tint encore éveillée:
-Pour ton père. Si tu veux, je viendrais avec toi. Demain.
La tragique nouvelle revint à la surface de mes pensées et une larme menaça encore de tomber. J'appréciais énormément Subaru et ce qu'il faisait pour m'aider. C'est pourquoi je n'eu d'autre choix que d'accepter son invitation.
-Okay... Demain... murmurais-je avant de tomber de sommeil, la tête sur le torse de mon ami, ma main gauche agrippant fortement sa chemise.

Subaru la sentit s'endormir, et d'un coté il pouvait bien comprendre pourquoi. La soirée avait était fatiguante. Pas déplaisante, mais certainement fatiguante. Il essayait de faire doucement, même s'il pensait pas qu'il avait besoin. Il ne voulait simplement pas dormir dans ce lieu macabre; alors il passa doucement un bras sous ses genoux et l'autre sous ses épaules. Il l'éleva comme il pouvait, la laissant dormir et se mit à marcher plus loin. Lylin était parfaitement légère alors il n'avait aucun mal à la porter. Où aller était simplement la question. Il décida d'aller direction Dorthonion. Les elfes sont respectueux et c'est bien le seul lieu qu'il pourrait atteindre avant de s'endormir lui même. Il partit pour la forêt noire; qui avait une réputation bien plus sombre que la verité. Il ne voyait que peu son chemin, mais quand il vit un grand chaine il s'arreta.

Il voulait poser Lylin au sol avant, mais elle s'aggripait encore à sa chemise. Il pensa un moment puis décida. Il se recula doucement vers l'arbre, et se laissa déscendre. Puis il mit la tête de Lylin sur son torse, pour qu'elle puisse continuer de dormir en paix. Lui, il mit ses bras autour d'elle. Pour la chaleur bien sur. Et s'endormit aussitôt.