Venez donc Madame! | Leo & Niki

Le temps commençait bien rapidement à refroidir. Et Philéodore avait sortit son grand pull ainsi que son bonnet. Sa mère s’était plaint bien sur en lui montrant l’ancien manteau de son père ; mais finalement s’était en secouant la tête avec un sourire qu’elle l’avait laissé partir. Il avait posé un bisou sur sa joue et était partit dans la cour. Là il croisait beaucoup de monde qu’il connaissait, surtout de nom. Il souria et passa à travers la foule. En voyant les femmes, il s’inclina avec un sourire, enlevant son bonnet fièrement. En voyant les hommes, il leur tapota les épaules en disant « Voyons chère homme, souriez ». Puis il continua dans son chemin. Vers la plaine blanche, qui pour le moment semblait bien vide.

Il s’asseya sur une roche, en frissonnant légèrement et il attrapa son crayon à papier ainsi que son livret de l’intérieur de son pantalon (Excusez, mais il n’avait pas de poche assez grande). Il regarda autour de lui avec un sourire. La plaine était une merveille, et il y voyait des couleurs que surement nul autre ne voyait. Des nuances de bleus avec une touche rouge. Il voyait des formes danser dans les nuages entre les étoiles. Des images dans les reflets sur l’herbe. C’était très beau.

Ça caille dehors! Qu'est ce qui m'a prit de sortir du manoir comme ça? Je me suis encore fâchée avec mes parents... c'est la galère à la maison en ce moment, j'arrive plus à gérer. Tout le monde est sur les nerfs depuis qu'on a appris qu'un de nos serviteurs nous volait. Bon on a pas encore trouvé le coupable et si vous voulez savoir j'aimerais pas être à sa place quand mon père lui mettra la main dessus. Tout le monde est à cran et ça me donne mal à la tête. Encore hier, ma soeur m'a pratiquement tapé dessus parce qu'elle en avait marre que je ne parle pas et que je n'arrête pas de jouer. Elle a même cassé mon violon. Mon père la punit. Ma mère a essayé de me prendre dans ses bras mais je me suis échappée et enfermée dans ma chambre. J'aime pas trop les contacts physiques même lorsqu'il s'agit de mes parents. En même temps c'est pas mes vrais parents...
Bref, je suis sûre que vous mourez d'envie d'épiloguer la dessus mais moi, non. Passons. Aujourd'hui donc, mes parents se sont criés dessus et toute la maison est en quarantaine. J'en ai eu marre et je suis sortie. Tout simplement. Sauf que j'avais pas prévu qu'il fasse aussi froid et là... je gèle! J'ai pas pris de manteau et je suis juste sortie avec mon T-shirt volé dans l'armoire de ma mère ainsi que mon pantalon: elle les avaient confisqués. Toujours est-il que j'ai juste ça sur le dos et que j'ai même pas de chaussure. Tu parles d'une bourgeoise? Je ressemble plutôt à une clocharde comme ça!

Il faut que je me réchauffe. Je quitte le domaine du manoir pour courir un peu vers la plaine blanche. Par ce temps, personne n'y sera. Enfin j'espère. Je trottine sur la pointe des pieds, les mains coincées sous les bras pour les réchauffer. Les jours sont de plus en plus frais, l'hiver approche. Heureusement qu'il ne neige pas, je n'ai pas tellement envie de retourner à la maison maintenant. La plaine blanche enfin! Je continue à marcher et je sors du couvert des arbres pour avancer vers le centre. Il fait encore un beau soleil. Je tourne mon visage vers celui-ci pour accueillir sa chaleur. Ça fait du bien. Je reste là, je grelotte un peu mais ça va. Je tourne la tête vers les arbres pouvoir s'il y a quelqu'un. Personne? Parfait. Ah non? Il y a quelqu'un là bas! Un jeune homme. Maos ça va il ne me regarde pas, il a les yeux baissés sur ... un cahier? Bizarre. Bon je m'attarde pas. Je retourne sur mes pas, priant pour que le jeune homme ne m'ai pas vu.

Philéodore avait vue la personne. Comment pouvait-il rater une si charmante dame? Il l'avait déjà croisé bien sur, puisque depuis le temps, il avait bien croisé tout le monde de la noblesse. Mais celle ci restait pour lui en grande partie un mystère. Elle avait toujours ignoré ses appels, au point où il ne connaissait même pas son nom. Pourtant, il sait qu'elle est talentueuse et belle, pourquoi donc fuire? Il se leva, et tendit la main. Il lui lanca un sourire et avant qu'elle ne parte, il dit:

"Venez donc Madame" Puis il s'approcha un peu. Il enleva son bonnet en s'inclinant très bas. Avec un grand sourire il ajouta:

"Souvent que je vous vois passer, aucune sont les occassions que j'ai pû vous parler" Il prit la main de la duchesse, et déposa un baiser doux sur ses doigts. Il souriait encore "Philéodore Claymore of Elderbridge. Mais Leo pour faire plus court"

Zut! Il m'a vu. Bougre d'âne que je suis! Je pouvais pas aller plus vite? Et le voilà qui rapplique. Et qu'il me tend la main en plus? Mon dieu! Les hommes de nos jours...
"Venez donc Madame"
Et maintenant il s'incline en enlevant son bonnet. J'ai bien envie de l'envoyer bouler mais sans savoir pourquoi je le regarde. Simplement.
"Souvent que je vous vois passer, aucune sont les occassions que j'ai pû vous parler"
C'est vrai. Je l'ai souvent aperçu ces temps si mais je ne lui avait pas prêté plus d'attention qu'aux autres. Je ne connaissais même pas son nom. En même temps, je connais pas grand monde dans la noblesse et ça ne m'intéresse pas de connaître tous les noms de toutes les nunuches qui vivent dans des manoir. Et puis ça m'avancerai à quoi? Hein? En tout cas, vu ses habits et sa façon de parler, ça ne fait aucun doute: c'est bien une sangsue de la bourgeoisie.
C'est alors qu'il prend ma main pour y déposer un léger baiser.je frissonne et retire ma main en vitesse. Je n'ai pas l'habitude: c'est bien la première fois qu'on fait ça pour moi. D'habitude c'est à ma mère qu'on offre se genre de distinction. Moi on s'incline simplement et je fais de même en retour. Le strict minimum. Là c'est trop bizarre, trop nouveau. Je sais pas quoi répondre et ça doit sûrement se lire sur mon visage. La tête étonnée que je dois avoir.
"Philéodore Claymore of Elderbridge. Mais Leo pour faire plus court"
Ces paroles réussissent à me sortir de ma torpeur, je lève les yeux vers lui et, comme on m'a appris, je fais semblant d'avoir une robe et m'incline bas. Un peu de politesse tout de même. Le strict minimum. Voilà, ça c'est fait. Je me retourne et fait un pas vers la forêt. Mon pied tombe sur la terre gelée, pas l'herbe qui offre tout de même un certain confort pour la plante des pieds. La mienne est assez fragile mais j'en ai rien à faire, normalement il faudrait que je me promène toujours avec des chaussures et des chaussons même pour dormir mais j'en ai rien à faire. Je marche où je veux, quand je veux et comme je veux. C'est pas ma mère qui va me faire changer d'avis. Je me retourne pour regarder le jeune homme. Peut être devrais-je quand même lui dire au revoir? Non! Il n'aura pas plus de faveur que les autres. Ce ne serait pas juste. Alors je me tourne de nouveau vers la forêt et recommence à marcher. Mon dieu que ça caille. Je remets mes mains sous mes bras. Peut être vais-je être forcée de retourner au manoir plus tôt que prévu finalement...

Etrange. Pourtant Philéodore n'avait rien fait qui pourrait être considéré insultant. Il regardait doucement la dame, toujours sans nom, partir. Puis quand il se baissa pour attraper son cailler et le remettre dans son pantalon, il remarqua quelque chose briller sur le sol. Il se pencha et attrapa doucement un bracelet, plutôt simple. C'était possible que cela n'appartenait pas à la Dame, mais les chances sont fortes que si. Philéodore, ever the gentleman, se mit donc à prendre le même chemin qu'elle. Dans la forêt il semblerait bien. Il la trouva assez rapidement et appela:

"Mada~me!" Puis il fit un court jogging pour arriver à ses cotés "Je pense avoir votre.. eh?"

Il coupa sa phrase pour lever le nez dans l'air. Une goutte était belle et bien tombée sur sa joue. C'est intolérable! Avec ce froid, Madame va geler s'il se met à pleuvoir. Alors comme il devrait faire, il enleva son pull chaud et le mit doucement autour de ses épaules, de facon à ce qu'il couvre ses cheveux aussi. Il dit:

"Je vous aurez bien passé le bonnet avec, mais je pense qu'il aurait ruiné votre coiffure" Il lui fit un clin d'oeil en ajoutant "Venez donc, bientôt les cieux vont s'ouvrir"

"Mada~me!"

Il m'a suivit? Mais pourquoi? D'habitude, lorsque j'ai ce genre de comportement désobligeant, les gens me traitent de mauvaise fille autaine et irrespectueuse et quand ils ont fini de déverser leur venin, ils s'en vont et je ne les entends plus râler. Lui pourtant, il reste et il persiste. Pourquoi?
Je m'arrête, me retourne vers lui et le regarde courir vers moi.
"Je pense avoir votre.. eh?"
Il leva la tête vers le ciel, une goutte était tombée sur sa joue. J'en avais sentis une moi aussi sur mon épaule et une autre sur le sommet de mon crâne. Il commence à pleuvoir? Alors là, c'est sûr je vais devoir rentrer au manoir fisa fisa si je veux pas tomber malade. Moi aussi je regarde le ciel. Orageux et tout gris, il était déjà menaçant ce matin mais je pense bien que cette journée sera soldée par une bonne dose de flotte.
Alors, c'est avec surprise que je sens quelque chose se poser sur mes épaules. Je repose le regard sur ce Léo comme il avait dit. C'est lui, il a retiré son pull et me l'a mis sur les épaules de façon à se qu'il couvre aussi ma tête. C'est tellement inattendu que j'en reste clouée sur place, bouche bée, beaucoup trop surprise pour faire quoique ce soit.

"Je vous aurez bien passé le bonnet avec, mais je pense qu'il aurait ruiné votre coiffure. Venez donc, bientôt les cieux vont s'ouvrir"
Il ponctut le tout par un clin d'oeil. J'en suis toute bizarre. Je sais même pas comment définir ma réaction. Je finis par lui sourire, toujours surprise, et faire un pas vers le couvert de la forêt et des arbres feuillus. Là-bas nous serons à l'abri, du moins pour l'instant et s'il ne pleut pas trop. Les feuilles nous couvriront le temps que ça se calme. Je fais signe au jeune homme de me suivre et nous nous mettons à couvert de la pluie.

Au moins elle pouvait sourire. Ce qui pour Leo était déjà un plus. Il supposait qu'elle était peut-être extraimement timide, et cela expliquerait son attitude réticente. Au fond, elle est probablement une personne réellement gentille, il n'en doute pas, et son sourire le confirme. Il se cacha rapidement avec *femme sans nom* sous les arbustres pour se cacher un peu de la pluie. Il attrapa un bout de son propre pull autour des épaules de la femme pour le mettre à moitié sur les siens. Il la regardait puis lui demanda doucement:

"Vous êtes muettes?" Ce qui était bien sur possible. Ce serait en soit, une réponse à tout. Mais il ajouta rapidement "Ce qui n'est aucun problème si vous l'êtes bien sur! Une amie à mon frère est muette et c'est une fille parfaitement gentille"

Il souria en tournant la tête vers *femme sans nom* puis il ajouta de facon charmante:

"Je connais même un peu de langage de signe"

Il s'abrita lui aussi sous le pull et je me contentais simplement de le fixer. Il était bien étrange comme garçon. D'un côté, il était serviable, gentil et très gentleman mais de l'autre côté, il était presque comique avec son bonnet, sa façon de parler et ses gestes. Sa question était tout à fait légitime car, après tout il ne m'avait jamais vu ou entendu parler mais je ne pus retenir un éclat de rire discret devant sa maladresse évidente lorsqu'il se reprit. C'est sûr que ce genre de question pouvait facilement être mal interprété et prit comme un reproche, une remarque désobligeante ou encore, une forme subtile de discrimination. Bien évidemment, je n'entendais rien de tout ça. Je comprenais ce qu'il essayait de dire et ne m'en offusquait pas le moins du monde. Je le regardais, toujours souriante, me demandant s'il était mieux pour lui et pour moi,qu'il me croit muette ou qu'il était préférable de lui dire la vérité. Je n'avais pas besoin de lui sortir un discours de trois pieds de long mais quelques mots suffisaient. Même juste pour me présenter. Encore indécise, je retournais la tête vers la plaine où tombait maintenant une pluie fine et drue. Le ciel, d'un gris sombre presque noir, laissait facilement deviner que ces petites gouttelettes là n'avaient rien à voir avec ce qu'il allait tomber dans quelques instants. Heureusement cette pluie là ne traversait pas encore le feuillage et nous étions encore à l'abri. Je fermais quelques instants les yeux pour les rouvrir sur le jeune noble. Il tenait quelque chose à la main. Cette même chose qui l'avait peut être poussé à me suivre. J'observais plus en détail l'objet.
Il était petit, fin, argenté. Un bracelet? Je vis alors un détail qui m'étais parfaitement connu. Un petit pendentif en forme de papillon. Un papillon spécial, pas n'importe lequel. C'était un papillon dont les contour des motifs des ailes étaient décorés à la feuille d'or, c'était un pendentif que j'avais depuis toute petite, c'était un souvenir de mon ancienne famille. Le seul objet que je conservais de ma véritable famille. C'était mon bracelet. J'avais dû le perdre alors je j'étais encore dans la plaine, sinon comment aurait-il put atterrir dans sa main.

Doucement, jattrapais sa main et ouvrais ses doigts pour y attraper le bracelet. Je le regardais ensuite tout sourire.
"Pas besoin de langage des signes, et de toute façon je comprendrais pas. Je m'appelle Nikiah of Winterhold, j'habite au manoir. Merci pour avoir retrouvé mon bracelet et aussi pour le pull."
Encore un sourire. Voilà c'est fait, il sait maintenant que je ne suis pas aphone. S'il me pose des questions, je serai obligé d'y répondre.

Elle pouvait donc parler! Une notion plutôt intéressante; elle avait donc probablement un penchant pour le silence. Il pouvait accepter cela; même s'il ne pouvait pas réellement le comprendre. Le silence, pas que ca l'enerve, mais il ne l'aime pas; pour lui c'est presque signe d'une mauvaise entente. Même si le silence tombe souvent entre lui et Subaru qui pourtant s'entendent bien. C'était d'ailleurs bien son bracelet qu'il avait trouvé, qu'il la laissait prendre avec un sourire. Nikiah of Winterhold. Il connaissait ses parents biensur, des quelques nombreux balls; et d'ailleurs son chère père aimait bien le Comte et la Comtesse snob de Winterhold. Philéodore ne pouvait personnelement pas juger de la famille, il voyait leur visage mais pas grand chose de plus. La pluie commencait à tomber encore plus fort que avant. Il se tourna vers Nikiah et lui dit:

"Bien Ma Lady of Winterhold. Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai froid. Voudriez vous venir avec moi au salon au coin de la rue? Je vous offrirez quelque chose" Puis la pluie devenait si forte que les gouttes passaient a travers les feuilles et les branches. Il soupira et fit une courte réverence en disant "Excusez moi"

Puis il la prit facon princesse, un bras sous ses genoux et un autre sous ses épaules et se mit à rapidement courire comme une Léviathan. Il vit le salon de thé au loin et y entra rapidement. Il posa délicatement la dame au sol et se secoua doucement les cheveux pour virer les gouttes. Il souria en disant:

"Excusez Madame. Je ne voulais pas que vous vous salissiez"

La pluie se fit plus forte et plus lourde, elle commençais à traverser les feuilles et j'en reçu une sur le dos de la main. Le jeune noble se tourna vers moi et me dit:
"Bien Ma Lady of Winterhold. Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai froid. Voudriez vous venir avec moi au salon au coin de la rue? Je vous offrirez quelque chose. Excusez moi."

Puis sans attendre ma réponse, il passa un bras sous la pliure de mes genoux et l'autre dans mon dos, me soulevant de terre avec facilité. Puis il se mit à courir avec une rapidité fulgurante. Bien sûr, j'avais déjà vu des léviathans courir mais je n'avais jamais expérimenté. C'était à la fois époustouflant et terrifiant. Le vent secouait mes cheveux en les mettant devant mes yeux avec des claquements sur mon visages. Le paysage défilait à une telle vitesse qu'il était impossible de distinguer forme, lieu ou personne. C'était presque magique et surnaturel. J'adorais. Il s'arrêta soudain. J'eut peur et me raccrochais à lui pour ne pas tomber par la force du mouvement et le laissais ensuite me poser à terre.

"Excusez Madame. Je ne voulais pas que vous vous salissiez"

Je le regardais avec des yeux ronds comme des soucoupes de tasses de thé. Personne ne s'était jamais excusé pour moi ou encore proposé d'aller dans un salon. Ce garçon avait vraiment quelque chose d'étrange ou les yeux pas en face des trous pour me dire de telles choses. Mes parents étaient pourtant assez mondains et je m'étais taillée une sale réputation, soit il ne les connaissaient pas soit il ne voyait pas qui jetais. Car le premier qui aurait entendu mon nom m'aurait craché au visage, malgré mon statut, et serai partit, fier de lui. Lui au contraire restait et me proposait de rester. Je restais bouche bée, incapable d'aligner le moindre mot, trop surprise.

"Wouahou!... finis-je par dire, pathétique. Puis je sortais de ma torpeur et regardais la porte du salon. Elle était ouverte et d'un sobre vert gazon. L'enseigne y était gravé ainsi que sur une plaque métallique décorée au dessus de la porte. Un homme couvert d'un énorme manteau en peau, fumait la pipe devant. Sans attendre j'enjoignais le jeune homme a me suivre à l'intérieur.  C'était bondé de grosses dames et de vieux monsieurs. Toutes les places étaient prises.
Une jeune femme vient à notre rencontre, habillée du tablier brodé aux initiales de l'établissement.

Nikiah semblait quelque peu perplexe, ce qui étonné Philéodore. Peut-être est-il après tout le dernier homme honnêtement polie de cette civilisation. Il prendrait grand plaisir si c'était le cas. Puis il suivit la dame dans le salon. Il y venait souvent. Avec la position de ses parents, ce n'est pas l'argent qui lui manque pour se payer une boisson chaude tout les jours. D'ailleurs l'atmosphère de la Taverne d'Elsa en est une qu'il apprecie grandement. D'ailleurs, c'est cette prenommé Elsa qui vint à leur rencontre. En le voyant elle dit directe:

"Ah Leo! Je me demandais bien quand tu allé montrer ta belle tête" Philéodore souria à cela et fit une motion aristrocrate de la main en disant:

"Ma chère tu connais trop bien mes habitudes!" Puis il lui fit un clin d'oeil en ajoutant "Une table pour deux s'il-te plait, si je peux avoir mon habituel?"

Elsa se retourna avec un air pensif en regardant autour d'elle. Elle observait les tables puis lui dit: "Il me semble que le vieux André à prit ta place. Mais je peux le virer. Tu es ici avec une dame alors?"

La fin de sa demande était clairement suggestif et Leo en roula des yeux amusé. Il répondit:

"Oui je suis avec une Dame. Ma table s'il te plait" Elsa souria et leur pointa la chemin avec une réverence. Leo posa une main sur le bas dos de Nikiah comme un gentleman pour la mener à la table. A cet dernière était assid un vielle homme avachit sur le poid avec un gros verre de bière vide à la main. Elsa arriva et vira André en le trainant dehors. Philéodore rigola et tira la chaise pour "aider" Nikiah à s'y assoir. Puis il prit la place en face d'elle avec un sourire.

"Que puis-je t'offrir?"

Les remarques de la jeunes femmes me firent quelque peu rougir. Puis me ravisant, je le laissait "m'aider" à m'asseoir. Il glissa la chaise derrière mes genoux et je m'assis facilement. Il prit ensuite place devant moi. Il était souriant, un peu trop à mon goût, après tout on ne se connaissait pas vraiment et je n'étais venue là que pour éviter l'averse. Je n'avais nullement l'intention de faire quoi que ce soit de plus avec ce demi-inconnu.

"Que puis-je t'offrir?"

"Tu" ? Déjà le tutoiement? Et bien il ne perdait pas son temps celui là, c'est le cas de le dire. Je me contentais de secouer la tête négativement. Je n'allais rien prendre avec n'importe qui. Je passais mes bras l'un au dessus de l'autre et le regardais.

Il fit appel à Elsa et lui dit gentiment que lui allait prendre un thé. Elle semblait étonné que Nikiah ne prenne rien mais il lui fit un clin d'oeil et elle partit. Il se tourna vers la Marquise avec un sourire. Il se demandait vaguement ce qu'il allait faire. Elle pouvait parler, cela il en avait à present la certitude; tout de même, il ne sait pas que lui dire. Elle semblait mettre grande valeur sur le silence, mais c'est une chose qui lui le rend inconfortable. Il la regardait alors. Voyait la lumière derrière elle et comme des images apparaissaient devant ses yeux. Il voyait le symbolisme dans les couleurs changeantes. Le rouge du feu contre le froid, la couleur chaude des yeux de Nikiah contre le silence blanc de ses paroles. Philéodore le voyait defiler et il demanda Presque inconsciemment:

"Je peux te dessiner?" Puis il souria et ajouta rapidement "Désolé, je ne veux pas te rendre inconfortable, c'est juste que tu es un model parfaitement parfait et beau à mettre sur papier"