Bal de minuit au pavillon Winterhold ~ [PV: Subaru/Ayato/Nikiah]

Le soir du grand jour ou le jour du grand soir? Qui de l'oeuf ou de la poule était là le premier? Il faut que j'arrête de me torturer l'esprit. Je me tape gentiment le front du plat de la main. Toujours est il que ce soir n'est pas un jour comme les autres puisse que c'est ce soir qu'il y a le Bal de minuit. C'est une tradition dans le famille: tous les ans, à la même date, nous célébrons le Bal de minuit. C'est un Bal comme les autres mise à part que les portes de notre pavillon sont ouvertes toutes la nuit et le nuit d'après et que l'on invite la Famille Royale. Bon je l'admet, ce n'est pas un bal comme les autres.

Aïe! La couturière me sort de ma rêverie en tirant fermement sur les lacets de mon corset. C'est bientôt l'heure et je ne suis pas encore tout à fait prête. Non pas que je m'en chagrine, ça m'est bien égal, mais que du coup tout le monde court dans tous les sens et c'est vraiment le bordel. On m'a mit une robe à la mode du XVIIIème siècle si je ne me trompe pas. Avec les talons qui vont bien et les froufrous qu'il faut. J'ai l'impression de ressembler à une poupée qu'on s'amuse à habiller. C'est super énervant mais je ne dis rien. Comme à mon habitude. Je me laisse faire, de toute façon ça ne sert à rien de vouloir s'échapper, c'est bondé de monde dehors. Ça y est je crois. On a fini de jouer. Je peux enfin me déplacer sans qu'une douzaine de bonnes femmes me tournent autour. Je descend les escalier et j'entre dans la Grande Salle. Il y a déjà plein de monde et le petit quatuor joue déjà quelques airs de danses traditionnelles. Je ne vais pas y participer, au bal. Ou du moins je ne vais pas danser, c'est un principe chez moi. Je serai juste là pour l'ambiance. Je m'approche du piano coincé dans un coin. Je ne regarde même pas les quatre musiciens mais je sais qu'il me fixent en attendant le départ. Je m'assois sur le petit banc qui me sert de siège et j'entame mon morceau. Concerto pour piano à quatre mains mais je le joue seule. Je connais la partition par coeur et mes doigts jouent quasiment tous seuls sur les touches noires et blanches de l'imposant instrument. La musique m'emporte, je ferme les yeux. C'est beau. J'ai intérêt à ne pas me gourer maintenant.

Un bal. Quel joie. Subaru déteste les bals. Depuis son enfance où il était forcé de danser avec Tante Jyukya parceque c'est la seule qui accepte qu'il lui marche sur les pieds; jusqu'au jour où il devait aider les jeunes marquises futures à apprendre leur pas; il a toujours détesté les bals. Particulièrement plus en sachant que Lylin ne sera pas là. Pour des raisons qui ne vous intéresse pas je suis sur, elle à dû partir le jour d'avant. Il était donc forcé d'aller au pavillon des Winterhold, une famille qu'il connaissait plus de noms qu'autre chose, seul. Un autre vice que sa femme ne soit pas là, et qu'il doit choisir ses habits lui même. Bien sur, Subaru étant qui il est, il avait choisit une pair de jeans et un shirt blanc avec des basquettes. Innaceptable. Sa mere l'ayant vue, à fait venir sa couturier personnelle pour l'aider à choisir.

Donc à present il est dans un custard elegant, assortit noir et rouge avec des chaussures qui brillent. On lui à d'autant plus donner un masque attaché à un baton pour l'occasion. Il se sentait déjà tellement à sa place. Avec lui il y avait ses frères et sa jumelle. Il s'était bien sur mit au bout de la ligné, aussi loin possible de Shuu qu'il puisse atteindre. Ayato été à coté de lui et il lui lanca un regard qui affirmait sa joie d'être là. Les portes s'ouvrirent et ils étaient tous là. Les princes et princesse du royaume. Subaru regarda et lacha un:

"Quel joie"

Les bals, voila un événement que Ayato adoré au contraire de son frère Subaru, il adorait cela car c'était pour lui l'occasion rêver pour utiliser ses charme sur les mam'zelles (et les homme désormais) et d'ainsi, ne pas finir la soirée seul. Il s'était habillés de sa chemise blanche, qu'il avait ouvert au niveau du colle, un gilet noir passez par dessus et le "fil" de son nœud papillon entourez à son cou, son pantalon noir était retroussé seulement à sa jambe droite. Je vous laisse imaginez la tête que sa mère à fait lorsqu'elle a vue les vêtements que portait son fils. Ayato à était obligés à refermer sa chemise et détrousser son pantalon. Il rejoint son frère Subaru chez ... Chez qui ils allaient déjà ? Il sais plus. Lorsque les Hashimoto rentra dans la salle de bal, comment vous dire qu'ils et qu'elle ne passèrent pas inaperçus, Ayato se retrouver naturellement à coté de Subaru et de Kanto, il avait les bras croisé et regardait autour de lui. Les sons d'un piano se fit entendre, l'instrument qu'Ayato aimait, il donna un coup de coude à Subaru et lui murmura :

- Viens, je ne vais pas attendre qu'une de ces morues vienne me voir pour me draguer.

Il partit, passant devant ses frère et regarda Reiji dans un air de défis. Ayato s'engagea dans la foule, il voyait bien les regards des femmes sur son frère et lui. Mais lui, il était intéresser par le piano qu'il avait entendus. Ainsi, arriver derrière la fille, il déposa une main sur l'épaule de cette derrière et la regarda :

-Les doigts d'une femme n'on rien à faire sur des touches de piano, laissez-moi faire.

Toujours captivée par les sons, je laisse mes doigts courir à toute allure sur les touches du clavier. Blanche. Noire. Blanche. Blanche. Noire. Je les connais par coeur. Je n'ai même pas besoin de les regarder. Je les sens sous mes mains, elles vibrent et résonnent chacune avec un son particulier. Toutes différentes mais pourtant si semblables. Belles et brillantes. Inconnues pour celui qui ne les a pas apprivoisées mais si réconfortantes et présentes pour celui qui leur parle et les comprends. Il n'y a pas de bon ou mauvais joueur. Juste une complicité entre le piano et l'homme. Une confiance qui fait que lorsqu'on ferme les yeux, on peut voir les sons évoluer autour de nous comme des traînées de poudre lumineuses. Le sol est bleu. Le la est rouge. Le ré est vert et le fa a une douce couleur rosée. Je les vois ces couleurs. Je les vois partout lorsque je ferme les yeux en laissant mes doigts courir sur le clavier.
Une harmonie délicate et invisible pour les yeux inexpérimentés. Un cercle infini ou tout se mélange. Sauf que lorsqu'on brise ce cercle, qu'on efface cette harmonie: la concentration se casse et l'on perd les notes. Une voix. Un son inattendu.
-Les doigts d'une femme n'on rien à faire sur des touches de piano, laissez-moi faire.
Je me crispe. Comment? Comment ose-t-on? Je fais comme pour les autres. J'ignore. Ça va passer. Il va me laisser tranquille. Je continue mon morceau jusqu'au bout, imperturbable. Joue. Joue. Ne t'arrête pas. C'est ce que je me dis. Ça y est mon morceau est fini. La dernière note résonne encore. Les applaudissements éclatent. Les danseurs se saluent tandis que d'autres prennent place sur la piste. Je me lève et me tourne vers celui qui m'a dérangé. Je le connais. C'est le prince Ayato. Vous savez quoi? J'en ai rien à faire qu'il soit prince ou palefrenier. J'aime pas son comportement c'est tout. En plus ils sont venus à deux? Subaru aussi est là? Et bah bravo la royauté! Les sangsues je vous jure!
Provoquante, je m'incline très bas devant eux et me retourne sans rien leur dire. Ils n'en valent pas la peine. Je me dirige vers l'entrée où mes parents accueillent les autres nobles. Je suis fâchée. Ça fait même pas dix minutes que je suis là et je suis déjà en colère. Mon dieu. Je sens que je vais pas supporter ce fichu bal de minuit!

Subaru se demandait bien ce qu'il fessait ici. Et quand il voyait les regards des femmes noblesses sur lui, il avait sa réponse. C'était bien sur un jeu de sa mère; qui en le mettant entre les femmes, esperait qu'il divorcerait de Lylin pour se trouver une fille Léviathan. Il roula des yeux rien qu'a la pensée. C'est ridicul. Il suivait Ayato, simplement qu'il n'avait personne d'autre avec qui il voulait rester. Il entendit bien Ayato parler à la pianiste, qu'il reconnaissait comme l'enfant de leur hôte. Quand elle partit, il roula des yeux et dit à son jeune frère:

"Ton sens de tact est absolument incroyable Ayato" Il regarda autour de lui en ajoutant vaguement "C'est Nikiah of Winterhold; j'ai cru comprendre qu'elle n'est pas la plus approchable, pour rester poli"

Ils étaient appelés. Enfin appelés. C'était le moment des introductions. Un homme approcha en leur demandant s'ils voulaient bien venir. Subaru soupira en mettant les mains dans la poche. Ils étaient amenés vers les hôtes de ce bal de minuit. L'homme les introduits en disant:

"Subaru Hashimoto, quatrième prince, voici le Comte et la Comtesse Winterhold. Et leur fille Nikah" Subaru s'approcha d'eux tous, leur serrant la main et s'inclinant. Il haussa un sourcil à Nikiah quand il lui serra la main. Il dit doucement:

"Ravis"

Ayato fit un petit sourire en voyant la jeune fille se mettre en colère et partir rejoindre ses parents, il avait tout de même reconnus la fille de leurs hotes, il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose en elle le dérangeait, surement le fait qu'elle ne semblait pas comme tous, pas comme les léviathans devrait être. Regardant Subaru, il le suivit pour les introductions qu'il trouvait parfaitement barbant, bien entendue, tous ses autres frères, ainsi que son unique sœur avait déjà était présenté et il ne fallut pas une seconde pour Ayato pour deviner qu'Ayla était en train de rester avec Laito, ou même entouré d'homme qui voulait la marier, enfin bref repassons par ces introductions. Attendant que Subaru se présente, enfin se fasse présenter, il regardait la jeune fille, qui semblait rester silencieuse. L'homme lui fit signe de s'approchait, ce qu'il fit et entendue :

- Ayato Hashimoto, cinquième prince, voici le Comte et la Comtesse de Winterhold , ainsi que leurs fille, Nikiah.

Ayato serra la mains des deux comte, en faisant une révérence, oui, c'était sa qu'il devait faire. Quand il arriva vers Nikiah, il attrapa sa main et se baissa pour effleurez le dos de la main de ses lèvres et fit un petit souffle. Se redressant, il fit un sourit et hocha la tête :

- Ravie.

Et ravie, il l'était, se tournant vers son frère il le rejoint et le regarda en souriant et voyant le regard des femmes autour d'eux il lui murmura :

- Méthode pour maman de te faire lâcher Lylin ?

Le valet fit les présentations, parfaitement inutiles si vous voulez mon avis, paq besoin de savoir faire tomber la pluie pour deviner que les deux grands matchistes que j'avais vu n'étaient nulle autre que les deux princes Subaru et Ayato Hashimoto, le silencieux et le dragueur. Personnellement j'avais beaucoup plus envie de calme que d'attention. Malheureusement pour moi, le silencieux était déjà accaparé par toutes les autres dames de la cour venues exclusivement pour lui.  J'avais entendu dire qu'il était marié mais que cette union n'avait pas plut à la Reine. Je me demandais quand même ce qu attendait toute ses petites commères en rôdant comme ça autour de lui. Je portais ensuite mon regard, depuis le fond de la salle, sur le deuxième zigoto. Il n'était pas entouré de fille comme le premier mais j'imaginais facilement qu'il n'attende que ça. Il restait à côté de Subaru maos ne faisait rien pour aborder les filles ou les chasser.
Une fois la totalité des invités entrés, les fenêtres s'ouvrirent et les majordomes commencèrent à défiler dans une longue danse interminable entre les convives pour proposer vin, champagne et petits fours.
Les couples de danseurs se formèrent peu à peu et la musique reprit ainsi que les danses classiques et codées de salon. C'était assez amusant à regarder: la jeune femme attendait patiemment qu'un homme vienne l'inviter à danser tout en lorgnant sur le beau visage d'un autre, pourtant elles ne faisaient jamais le premier pas. C'était une tradition. C'était stupide.
Je me calais un peu mieux dans ma chaise, les bras croisés, un petit four dérobé à un serveur dans la main. J'allais encore m'ennuyer. Pourtant mon regard revint immédiatement sur les deux princes. J'avais beau essayer de les ignorer, mon regard revenait toujours à eux. C'était assez agaçant.

Subaru hocha la tête vers son frère en croisant les bras par dessus son torse. Ils étaient dans le coin de la pièce et le quatrième prince regardait d'un air Subaru les alentours. Sa mère était tout de même une débile à pensé qu'il choisirrait une de ses .. dames, par dessus sa femme parfaitement convenable. Elles avaient tous l'air trop flottante pour lui. Certaines passés la salle en souriant dédaigneusement, d'autres se jettés littérallement sur les hommes, donnant une mauvaise image de la race féminine. Subaru préféré les éviter entièrement. Il sentit le regard de Nikiah se poser par moment sur lui et il fronca. Qu'est ce qu'elle lui voulait? Il se recula d'un pas pour pouvoir dire à Ayato, à l'abbris de ces futilités:

"Nikiah ne nous quitte pas des yeux, du moins pas pour plus d'une minute" Il la fixa un moment et soupira. Puis, probablement d'ennui, il se mit à faire des analyse, qui, franchement, sont très bien quand ils restent dans sa tête "Elle est spéciale cette fille. Plutôt féministe je dirais. Je vois pas ce qu'elle veut, va lui demander"

C'est très Subaru cela. Il ne va pas lui demander lui même et son cadet le sais très bien. Ayato est bien plus interactif que lui, après tout.